Lecture - Bel-Ami de Guy de Maupassant
Bonjour,
Au programme pour cette chronique, la suite du challenge des 12 thèmes organisé par A-Little-Bit-Dramatic !
Au moins d’avril, nous devions lire un ouvrage de littérature dite « classique ». Voici le rappel du thème et de mon choix :
Thème « Plume d'oie et cire à cacheter » → un classique de la littérature, française ou internationale.
Choix : Bel-Ami, de Guy de Maupassant
Il est depuis des années dans ma bibliothèque mais je ne l'ai toujours pas lu. Il n'attendait que ce challenge pour se dévoiler.
Il est depuis des années dans ma bibliothèque mais je ne l'ai toujours pas lu. Il n'attendait que ce challenge pour se dévoiler.
Et oui, c’est un des livres que j’ai le plus facilement sélectionnés pour ce challenge. Je l'avais acheté il y a quelques années avec la ferme intension (et la grande envie) de le lire. Mais j'ai eu d'autres lectures prioritaires et il s'est finalement retrouvé au fond de ma PAL.
4e de couverture
" Le monde est une mascarade où le succès va de préférence aux crapules.
La réussite, les honneurs, les femmes et le pouvoir: le monde n'a guère
changé. On rencontre toujours - moins les moustaches - dans les salles
de rédaction ou ailleurs, de ces jeunes aventuriers de l'arrivisme et du
sexe. Comme Flaubert, mais en riant, Maupassant disait de son
personnage, l'odieux Duroy : " Bel-Ami, c'est moi." Et pour le cynisme,
la fureur sensuelle, l'athéisme, la peur de la mort, ils se
ressemblaient assez. Mais Bel-Ami ne savait pas écrire, et devenait
l'amant et le négrier d'une femme talentueuse et brillante. Maupassant,
lui, était un immense écrivain. Universel, déjà, mais par son réalisme,
ses obsessions et ses névroses, encore vivant aujourd'hui. "
Avis :
Beaucoup
d’entre vous ont étudié ce roman au cours de leurs études. Pour ma part
le choix de mon professeur s’était porté sur « Le Père Goriot »
d’Honoré de Balzac, que j’avais grandement
apprécié et qu’il faudrait que je relise. De Maupassant, j’ai déjà lu
et adoré « Boule-de-Suif ». Sa plume est acide, il n’hésite pas à
dénoncer les vices et cruautés que laissent faire la société, les
convenances. C’est également le cas dans Bel-Ami. Le héros,
un homme abject, profite du « système » politico-journalistique et de
ses relations pour nourrir une ambition de plus en plus affamée.
A la limite du sociopathe, il n’est ni bête, ni
extrêmement futé. Il a des occasions, les saisit. Il a des désirs, il
les suit. Et surtout il a un terrible complexe de supériorité. Outre ce
héros détestable, c’est la facilité avec laquelle
il accomplit son dessein qui nous interpelle. Avec quelques clés (des
relations, une connaissance basique des lois et un peu de chance), il
peut tout faire.
Cette
satyre est très intéressante, et sur bien des points toujours
d’actualité. Même si depuis beaucoup d’éléments de contexte social ont
changé, par exemple la place des Femmes. Mais rappelons
qu’elles devaient encore avoir l’autorisation de leur mari pour avoir
un travail jusqu’en 1965 en France (il y a à peine un peu plus d’une
cinquantaine d’années).
Il
a également été plaisant de retrouver un texte écrit avec cette langue
française dont certaines tournures ou mots de vocabulaires sont désuets.
Se plonger dans un classique est toujours
l’occasion de se délecter.
Note : 17/20
C'est un livre que j'ai lu il y a des années et que j'avais beaucoup aimé. Maupassant est un de mes chouchous!
RépondreSupprimerOui, j'aime beaucoup son style. J'avais vraiment adoré "Boule De Suif" que j'avais étudié en cours. Il montre la cruauté du "beau monde".
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